Une cité populaire près de Paris, à la fin du siècle dernier. C'est là que Melvil grandit, entre un stade, un cimetière et un hypermarché, dans le bruit des matchs de foot, des courses de caddies sur le parking , de la voix des mamans aux fenêtres et des télés dans tous les appartements.

Balloté entre ses rêves de devenir ingénieur, juste pour vivre dans une base martienne, basketteur pro, voire grand reporter, juste pour se balader dans les trains, Melvil adore les jeux vidéos Amstrad et les biscuits Granola, a peur du clip "Thriller" et des mathématiques, aime secrètement Kristina, puis Malika, puis Caroline, puis Audrey, puis sa prof de français, puis Tatiana ; enfin il a autant horreur des bottes fourrées que lui achète sa mère à chaque hiver, des dimanches chez son père, que des joueurs pourris qui reviennent tous les ans dans son équipe de basket.

Parfois bien sûr il sort un peu d'ici, aux quatre coins de la banlieue ou du pays, pour une classe de neige hantée dans le jura ou un port de science-fiction à Boulogne sur mer, un trésor templier caché en forêt francilienne ou l'adresse introuvable d'un gymnase voire d'une fille dans un lotissement pavillonnaire infini.

Huit récits, à l'Est, à l'Ouest, au Nord, au Sud, d'un petit bourgeon banlieusard dans la France des années 80-90.

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